Si on inclut les arrêts de métro,
tram ou bus, la couverture est encore plus impressionnante : 98 % des Belges
habitent à moins d’1 km d’un arrêt, et la moitié à moins de 200 m. Mais
derrière ces chiffres nationaux se cachent de fortes disparités régionales : à
Bruxelles, tous les habitants sont proches d’une gare, contre bien moins dans
les provinces rurales comme le Luxembourg ou le Limbourg. Dans ces zones,
l’accès au train est plus difficile, obligeant souvent les travailleurs à
utiliser leur voiture, avec un impact direct sur leur portefeuille.
Mais toutes les gares ne se valent
pas : seules 32 % des personnes vivent à moins de 2 km d’une gare desservie par
des trains InterCity (IC), qui relient les grandes villes. Ces gares majeures
ne sont que 183 sur un total de 551 en Belgique, ce qui limite l’accès rapide
aux liaisons à grande fréquence. Au niveau européen, la Belgique se classe 9ème
pour l’accessibilité ferroviaire, derrière la Suisse (81 %) et l’Autriche (66
%), mais devant la France et les Pays-Bas (47 %).
La proximité d’une gare, d’un
arrêt de bus, de tram ou de métro influence directement le choix des modes de
déplacement et la part d’utilisation des transports publics. Ces derniers
figurent parmi les modes de déplacements les mieux remboursés par les employeurs.
Ils sont mêmes gratuits pour 56 % des travailleurs belges ! Les travailleurs
peuvent réduire leur dépendance à la voiture et donc leurs dépenses de
carburant, d’entretien et de stationnement. Il est donc capital d’identifier
les zones où améliorer l’offre de transports publics pourrait avoir un impact
majeur sur la mobilité durable.
Pour explorer toutes les cartes
et statistiques, le rapport complet du SPF Mobilité est disponible sur le site
du SPF : Plus
d’un Belge sur deux habite à moins de 2 kilomètres d’une gare | Mobilité