Combiner
le vélo et les transports en commun est l'un des moyens les plus efficaces,
écologiques et sains de se rendre au travail. C'est une solution futée pour
"aller bosser autrement". Pour que cette multimodalité soit
pleinement adoptée, il est essentiel qu'elle soit simple, sécurisée et
accessible. Il reste des progrès à faire pour garantir l'égalité des chances.
Sur
les distances courtes, de 1 à 5 kilomètres, le vélo se révèle souvent plus
rapide que les transports en commun, surtout pendant les heures de pointe. Il
devient même la seule option réaliste pour ceux qui vivent ou travaillent à
plus de 20 minutes à pied de la gare (environ un kilomètre), là où marcher
n'est plus viable à cause de la distance ou des contraintes horaires. Le vélo
permet alors de gagner un temps précieux, tout en restant une solution
économique, pratique et accessible.
Prendre
son vélo dans le train est une option intéressante pour vos trajets, d'autant
que de nombreux trains belges sont équipés de wagons adaptés. Le coût est de 4
euros par trajet, ce qui peut être avantageux ponctuellement pour éviter un
parking ou prolonger votre parcours à vélo. Utilisez BikeOnTrain (https://bikeontrain.belgiantrain.be)
pour identifier les trains compatibles. Cependant, l'absence d'abonnement dédié
au vélo fait vite grimper la note.
La
solution la plus futée ? Le vélo pliant, car il se glisse facilement sous ou
entre les sièges, et ce, sans frais supplémentaires. Pour un usage quotidien,
investir dans un vélo pliant devient vite rentable, permettant d'économiser des
centaines d’euros par an.
Combiner le vélo et les transports en commun (train, bus ou tram) est une solution de mobilité idéale qui offre de multiples avantages : elle permet de réduire le stress lié aux embouteillages, d'éviter les coûts élevés d'une voiture individuelle, de limiter fortement les émissions de CO₂, et d'améliorer votre santé tout en douceur. Cependant, pour que cette intermodalité soit réellement fluide et sereine, il est essentiel de savoir où garer son vélo en toute sécurité au départ et comment assurer les derniers kilomètres à destination.
La plupart des gares disposent aujourd'hui d'un parking vélo SNCB. L'usage est souvent gratuit, mais prudence : ces parkings ne sont pas toujours sécurisés. On y trouve parfois des vélos abandonnés, des cadenas sciés ou des vols non déclarés. Si votre gare ne dispose pas d'un parking vélo, optez par exemple pour un poteau et attachez-y solidement votre cadre et la roue.
La
SNCB propose également dans les grandes gares des parkings vélos fermés et
sécurisés (Trouvez
votre parking vélo | SNCB) via badge ou carte d’abonnement. L’abonnement
est payant (entre 7,5 € et 12,5 €/mois), et peut également être pris en charge
par votre employeur.
Vous arrivez dans une autre ville et la distance restante ne permet pas de tout faire à pied ? Une fois descendu du train, bus ou tram, plusieurs options s'offrent à vous pour parcourir les derniers kilomètres jusqu'à votre lieu de travail, sans avoir à transporter votre propre vélo :
Si
vous optez pour un second vélo laissé à votre destination, ou si vous utilisez
un service de vélo partagé qui nécessite un point de chute, vérifiez les
infrastructures disponibles. De nombreuses entreprises aménagent désormais des
parkings vélos sécurisés, parfois même avec des vestiaires et douches.
N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre employeur ou de vos délégués
syndicaux sur les infrastructures existantes ou sur les possibilités de les
développer.
Le
choix du duo vélo et train n'est pas seulement une question de commodité ou
d'économie personnelle, c'est aussi un acte concret pour une mobilité plus
humaine, saine et respectueuse de l'environnement. Comme expliqué, des
solutions existent pour simplifier vos trajets, qu'il s'agisse des vélos
pliants, des services partagés ou de l'option du vélo de transit. Mais pour que
ces solutions bénéficient à toutes et à tous, il est crucial d'agir
collectivement.
C'est
là que votre rôle, en tant que travailleur, citoyen et militant syndical,
devient important. En vous informant, en choisissant ces modes de déplacement actif
et en portant ces revendications avec vos délégués syndicaux, vous contribuez
activement à construire un environnement de travail et une société où la
mobilité durable n'est plus un privilège, mais un droit accessible à tous.
Chaque coup de pédale, chaque discussion avec votre employeur, chaque adhésion
à une initiative collective est un pas de plus vers ce changement.
Plus d’informations sur : https://www.belgiantrain.be/fr/tickets-and-railcards/train-and-other-transport/train-bike