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Un projet étudiant… pour éveiller les consciences et passer à l’action
Ce contenu s’appuie sur un
projet mené par des étudiant·es de l’Université libre de Bruxelles (ULB), qui
ont choisi de s’attaquer à un sujet aussi invisible que dangereux : les
perturbateurs endocriniens.
À travers une campagne
claire, accessible et documentée, ils rappellent que comprendre, c’est déjà
agir. Leur démarche s’inscrit dans une volonté de sensibilisation
citoyenne, mais aussi de remise en question d’un système économique qui
banalise l’exposition à des substances nocives au nom du profit.
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Une initiative utile pour mieux se protéger, en tant que citoyen·ne,
travailleur·euse… et syndicaliste.
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À découvrir sur Instagram : @hormones_en_danger
Ils sont là, partout. Dans nos
assiettes, nos produits d’hygiène, nos ustensiles de cuisine, nos vêtements,
nos bureaux. Invisibles à l’œil nu, les perturbateurs endocriniens (PE)
modifient notre équilibre hormonal. Le plus souvent, sans que nous en ayons
conscience.
Et pourtant, leurs effets sont
bien réels : troubles du développement, baisse de la fertilité, cancers
hormonodépendants, troubles thyroïdiens ou métaboliques… La liste est
longue, et les risques sont encore trop sous-estimés.
👉 Ce constat alarmant a
fait l’objet d’un projet pédagogique mené par des étudiant·es de l’ULB,
qui ont voulu sensibiliser le grand public à travers une campagne d’information
aussi percutante qu’accessible. Leur compte Instagram @hormones_en_danger en est une belle illustration.
⚠️ Une contamination quotidienne…
à la maison comme au travail
Les PE sont partout :
Et dans le monde du travail ?
Certain·es collègues sont exposé·es à ces substances sans le savoir, que
ce soit dans l’industrie textile, la coiffure, le nettoyage, la grande
distribution ou l’agro-alimentaire. C’est un enjeu de santé publique,
mais aussi de prévention au travail.
👊 Agir pour sa santé… et
celle des autres
Il ne s’agit pas de céder à la
panique, mais bien de reprendre le contrôle, en s’informant et en posant
les bons gestes :
📜 Un cadre européen
encore trop flou
Certes, l’Union européenne a fait
quelques avancées : restrictions dans les cosmétiques (2006), régulation des
pesticides (2009), encadrement des biocides (2012) … Et surtout le règlement REACH,
qui impose aux entreprises de prouver que les substances utilisées sont sûres.
Mais en réalité, les lacunes restent nombreuses :
🛠️ Le rôle des délégué·es
: informer, protéger, exiger
Chez RISE, on croit que
les délégué·es ont un rôle central à jouer dans la lutte contre les
perturbateurs endocriniens :
Car oui : le droit à un
environnement sain est un droit syndical. Et c’est ensemble, dans les
entreprises et les services publics, que nous pouvons faire bouger les lignes.
🔗 Pour aller plus loin : Fiche 22-Perturbateurs endocriniens : un danger pour les
travailleurs
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Et pour suivre le projet des étudiant·es de l’ULB : @hormones_en_danger
sur Instagram